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dimanche 24 juin 2012

NKM tacle Patrick Buisson et s'émeut du sort de Nicole Bricq Le Monde.fr


L'ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle Nathalie Kosciusco-Morizet a vivement critiqué dimanche la stratégie de l'ex-conseiller de l'Elysée, jugeant que son objectif était "de faire gagner Charles Maurras" plutôt que l'ex-chef de l'Etat.

"Le principal reproche que je fais à Patrick Buisson c'est que son objectif, à mon avis, n'était pas de faire gagner Nicolas Sarkozy, il était de faire gagner Charles Maurras", a-t-elle déclaré sur Canal+.

"Il était sur un objectif qui était plus idéologique que politique", a insisté la députée UMP de l'Essonne à propos de celui qui fut l'un des principaux artisans de la droitisation de la campagne de l'ancien chef de l'Etat.

"UN JOB DUR"

Interrogée sur le fait de savoir si cela avait été un "calvaire" de porter certains des thèmes de la campagne, alors qu'elle-même avait combattu les idées du Front national dans un livre publié il y a un an, Nathalie Kosciusco-Morizet a jugé que le terme "calvaire"n'était "pas du tout adapté".

"J'ai accepté d'être porte-parole, je savais que c'était un job dur (...) J'ai vécu des débats internes très rudes, qui se sont déroulés à la Une des journaux : tout le monde sait bien que j'avais une ligne différente de celle de Patrick Buisson", a-t-elle dit.

"Pour moi, aucun accord, aucune alliance d'aucune sorte n'est tolérable, le FN a changé la vitrine mais c'est la même arrière-boutique et en plus il veut la mort de la droite", a-t-elle répété.

"J'observe" aujourd'hui que"beaucoup de monde se rallie à cette position. Ils ne m'ont pas tous soutenue à l'époque mais mieux vaut tard que jamais. Simplement il y a des choses qu'il vaut mieux dire avant les élections qu'après".

"LE GOUVERNEMENT A CÉDÉ SOUS LA PRESSION DES PÉTROLIERS"

Nathalie Kosciusco-Morizet a par ailleurs commenté le remaniement ministériel annoncé dans la semaine. "Que le premier ministre qui soit débarqué sur un motif politique soit le ministre de l'Ecologie, manifestement - c'est ce qu'on dit - sous la pression des pétroliers, c'est grave", a déclaré la députée de l'Essonne sur Canal+.

La compagnie pétrolière Shell a finalement reçu vendredi les autorisations qu'elle espérait pour démarrer une campagne de forages controversée au large de la Guyane, après un imbroglio qui semble avoir coûté son maroquin à l'ex-ministre de l'Ecologie Nicole Bricq, lors du remaniement de la veille.

"Comme premier geste politique", le gouvernement "donne raison aux pétroliers contre la ministre de l'Ecologie", a insisté Nathalie Kosciusco-Morizet. "Quand j'ai proposé l'interdiction de l'exploration des gaz de schiste je l'ai fait contre tous les pétroliers. Je peux vous dire qu'il y a eu des frictions dans tous les sens, et j'ai été soutenue par le président de la République", a poursuivi l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy.

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