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jeudi 16 mai 2013

AFP/ Incidents PSG: Marine Le Pen fait le lien avec l'échec de la politique d'immigration


Marine Le Pen, présidente du Front national, a attribué les violences de lundi soir à Paris, en marge de la fête du PSG, à "l'échec de la politique de l'immigration", les images de télévision ayant montré selon elle des casseurs "évidemment d'origine immigrée".

Marine Le Pen, présidente du Front national, a attribué les violences de lundi soir à Paris, en marge de la fête du PSG, à "l'échec de la politique de l'immigration", les images de télévision ayant montré selon elle des casseurs "évidemment d'origine immigrée".

"Le diagnostic, il est que nous sommes confrontés à l'échec de la politique d'immigration, c'est de cela dont il s'agit", a-t-elle déclaré mercredi à l'émission "Questions d'Info" (LCP/Le Monde/AFP/France Info).

Selon elle, "les casseurs étaient évidemment des délinquants d'origine immigrée, descendus des banlieues, pour effectuer des razzias, comme on en a vues par le passé". "Je me base sur les images que j'ai vues", a-t-elle argumenté.

Dès lundi soir, alors que la cérémonie de célébration du titre de champion de France de football du PSG donnait lieu à de violences et des dégradations dans le quartier du Trocadéro (XVIe), Marine Le Pen avait dénoncé "des déferlements de racailles", de "barbares qui n'ont rien à voir avec les supporters du club sportif". Bruno Gollnisch a mis en cause de son côté sur Twitter des "bandes ethniques".

Pour Mme Le Pen, "la réalité, c'est qu'il s'agit de casseurs de banlieue", et ces violences n'ont "rien à voir avec les supporteurs", a-t-elle insisté, "rien à voir avec les ultras, avec le PSG, et d'ailleurs, pas une seule personne qui a été arrêtée ne faisait partie de ces fameux ultras, sur lesquels, évidemment, tout le monde est tombé immédiatement". Le terme d'"ultras" désigne les supporters les plus violents du club parisien.

"Il s'agit d'un événement", comme "on a pu (en) voir depuis de nombreuses années, qui est la conséquence de l'échec de la politique d'intégration, et d'une immigration de masse, alliée à un laxisme d'État, depuis maintenant vingt ans", a asséné la présidente du parti d'extrême droite.

Au total une cinquantaine de personnes ont été interpellées depuis lundi soir, notamment à Paris, en Seine-Saint-Denis et dans le Val d'Oise. Douze d'entre elles devaient répondre mercredi après-midi en comparution immédiate devant le TGI de Paris de violences sur des policiers, dégradation de scooter ou vol en réunion. La plupart des gardés à vue sont "peu ou pas connus des services de police", faisait valoir mardi une source policière.

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